27/10/2016

Le vendredi 7 octobre, le Club Cabaret de la friche de la Belle de Mai ouvrait ses portes pour une saison 2016-2017 très prometteuse. Celui-ci avait fermé ses portes quelques mois auparavant après le passage de Monsieur Sunnil Sharpe, nous étions déjà là et attendions cette réouverture avec impatience.
Mais il fallait reprendre du début, le premier épisode d’une nouvelle saison est souvent le moment où l’on pose les bases. Dès le premier soir, des centaines de personnes sont venues danser sur ces bases pour notre plus grand plaisir.

Que dire du Club Cabaret? 

Le « Club Cabaret » c’est un format de soirée qui se déroule au Cabaret aléatoire, mais pour l’occasion, l’espace est aménagé. Le Club, c’est plus petit, plus intimiste, c’est un moyen de se retrouver entouré de la musique qu’on aime chaque semaine. On sympathise avec les habitués, commence à connaître les gens qui y travaillent, prend ses repères : en réalité on devient bien vite un habitué avec lequel on sympathise justement.
Lorsqu’on met les pieds dans cette salle, on découvre un lieu bien différent de ceux auxquels on est habitué dans le coin.

Si vous levez les yeux, le plafond est bien plus haut que ce que vous ne pouviez l’imaginer. Le DJ est au niveau de la foule et derrière lui se trouve un écran géant sur lequel défilent des visuels des plus psychédéliques.
On retrouve alors une ambiance digne des grandes villes électroniques européenes. On est bien dans un club mais l’ambiance est festive, décontractée, loin de tout aspect ostentatoire que l’on connait à certaines boîtes de nuit.

Au-delà du lieu et de l’ambiance qu’il dégage, le Club Cabaret jouit d’une programmation bien singulière. Chaque semaine un collectif vient proposer sa soirée, on passe d’une House très dansante à la Techno la plus obscure qu’il soit.
En fait, c’est ça qui nous manque à Marseille !
Certes, des lieux on en a, on ne va pas s’en plaindre, il y a même des semaines où l’on ne sait pas où aller (Marseille bouge!), mais notre ville a besoin de voir défiler des DJ’s et collectifs.
La scène Marseillaise pousse pour exister, on vit en ce moment un vrai développement de la culture électronique et le Cabaret fait partie des grands acteurs !

Que propose le Club Cabaret en ce moment?

La semaine dernière, nous avons sauté à pieds joints du « côté obscur » comme le dit si bien les membres de la secte Culturalis. Cette soirée est un parfait exemple du mélange dont je vous parlais. SNTS et Acronym sont deux noms moins connus du grand public. Le collectif Culturalis a fait le pari de s’éloigner des sentiers battus en faisant le choix de l’inexploré ou presque.
Alors qu’Acronym nous a régalé d’un DJ Set progressif au possible, SNTS est apparu plus ténébreux. La musique du personnage masqué ne se forge pas sur des basses saturées propres à la techno industrielle. Le BPM est un peu plus lent, plus variable. On passe d’un rythme à l’autre porté par l’étrange et le mystérieux qui résident dans sa musique.

Cette semaine, on reste en France ! Les collectifs à l’honneur sont Extend & Play et Metaphore. Pour ce 28 novembre, on retrouve une fois de plus le label lyonnais BFDM. Ce sera le trio masqué de J-ZBEL à l’honneur. Leur identité demeure secrète, mais leur musique ne l’est pas. Le Live risque d’être plus que piquant, le meilleur moyen de se faire une idée est de jeter un oeil à leur prestation aux dernières Nuits Sonores.
Le concept de la soirée c’est Only live/Only vinyl. Le second live c’est Permakultur de Metaphore Collectif, un duo entouré de machines pour un Live que nous n’avons encore jamais vu.
Côté vinyle, les reines reviennent à Niloc et Life Recorder du Crew Extend & Play. Avec plus d’un tour dans leur bac, on attend les acteurs du collectif avec une ambiance bien Techno avec des allures parfois Breakbeat ou Acid mais toujours dans l’esprit Rave !

On peut même vous le dire dès maintenant, on sera encore une fois au Cabaret la semaine suivante!
Pour ceux qui ont suivi notre première chez Cave Carli Radio vous avez pu entendre notre ami Alae vous parler de la soirée. Pour les autres, on peut vous expliquer rapidement.
Le 4 novembre, c’est au tour de Paradox de prendre place au Club. Mais Paradox avait un anniversaire à fêter : ses deux ans.
Du coup, Paradox a décidé de faire d’une pierre de coup et de mettre les petits plats dans les grands pour une soirée qui s’annonce déjà folle.
Le Crew invite deux artistes : Antigone, résident de la barge la plus connue de France (Concrete Club à Paris) et Bas Mooy le grand patron de MORD records (label à écouter et réécouter).
La soirée n’est pas placée sous un signe mais sous un son, celui de la Techno qui frappe fort.

La suite de l’article est à retrouver sur le site de La Stud !