Dynam’hit
Radio

Dynam’hit Webradio, association étudiante de l’école de management Kedge Business School Marseille, est aujourd’hui une des radios les plus importantes de grandes écoles en terme de contenu et d’audience. Au fil du temps nous sommes également devenu un webzine culturel dédié à la musique.

Dynam’hit, diffusée 24h/24, touche les étudiants et mélomanes, qu’ils soient de Marseille ou d’ailleurs. La webradio propose une programmation riche et éclectique ainsi que des émissions musicales et des talks-show.

Le Webzine de Dynam’hit, quant à lui, traite de l’actualité musicale à travers des chroniques d’albums, jeux-concours, live reports ainsi que des interviews publiés régulièrement.

Notre association étudiante est devenu acteur de la vie culturelle marseillaise en organisant régulièrement des événements culturels rassemblant les passionnés de musique autour de concept originaux.

Enfin, Dynam’hit c’est également 5 projets indépendants :

  • Vinyl On Mars : qui organise chaque année un festival autour de la culture « vinyl »
  • Rock Trip : Projet de « tour manager » qui permet chaque année à deux groupes locaux de partir en tournée en Ecosse et en Allemagne
  • Radio Challenge : studio mobile qui couvre chaque année le Challenge Ecricome (compétition sportive)
  • Hit The Road : studio mobile de Dynam’hit qui se rend sur des festivals et interview des artistes
  • 13 OP : collectif marseillais qui organise chaque année plusieurs concerts autour de la musique électronique

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De Lisbonne à Maputo, de Luanda à Rio, le Portugal a laissé ses marques, dans un premier temps par la colonisation (Angola, Timor Oriental, Brésil…), et dans un second temps grâce aux fibrilles de sa diaspora et grâce au métissage avec les cultures des pays anciennement occupés. La lusophonie concerne 280 millions d’individus dans 10 pays ayant fait du portugais leur langue officielle, du Brésil à la région de Macao, en Chine, et cette population s’est accrue de 1,2% depuis l’année dernière et représente aujourd’hui le 7e espace linguistique mondial. Le monde lusophonique est aujourd’hui extrêmement vaste et s’est construit en puisant dans les langues, les moeurs, les traditions et les arts de ses territoires.

PORTUGAL

Partons de l’origine, du Portugal, pays le plus occidental d’Europe, coincé à l’ouest de la péninsule ibérique entre l’océan Atlantique et l’Espagne, fondé au XIIe siècle comme Royaume de Portugal et désormais République, un temps sous domination des peuples germaniques, un autre sous domination mauresque puis sous le joug d’immenses rois à l’origine de nombreuses expéditions exploratoires vers le Nouveau Monde. Nombreuses sont les cultures qui y ont laissé leur traces, et nombreuses sont celles qui ont ensuite été marquée, particulièrement avec la colonisation, par la culture portugaise. Aujourd’hui, le portugais s’est largement exporté, et implanté dans des régions insoupçonnées, comme dans l’état chinois de Macao, ancienne colonie qui a gardé le portugais comme langue officielle, sans pour autant oublier sa fibre linguistique chinoise, qui par voie d’emprunt a donné naissance à des dialectes inédits. Emblême incontournable du Portugal, le fado est un genre musical qui n’a cessé de se renouveler depuis son apparition chez les marins portugais au début du XIXe siècle. Chargé de mélancolie, renvoyant au destin de par son étymologie (du latin fatum), il est constitué de chants folkloriques accompagnés par des instruments à cordes pincées, et conte dans sa déclinison lisboète les soucis du quotidies dans les quartiers populaires du Bairo Alto, de Mouraria ou de l’Alfama, entre autres. Dans sa version moderne, le fado a été largement démocratisé et popularisé à l’étranger grâce à la chanteuse  Amália Rodrigues, qui fit écrire ses textes par de célèbres poètes tels que David Mourão-Ferreira et Luís Vaz de Camões, pour n’en citer que deux.   Carlos Ramos :   Amalia Rodrigues :     Essentiellement masculin, le fado do Coimbra est au départ restreint aux milieux universitaires, et est soumis à de nombreux codes, notamment vestimentaires. Il se distingue du fado lisboète par une jovialité peut être un peu plus prononcée, bien que les thèmes tournent toujours autour des passions quotidiennes. De grands noms, tels que ceux d’Adriano Correia de Oliveira et de José Afonso, ont participé à la modernisation du genre et au développement de sa réputation en l’employant comme un moyen de protestation contre la dictature de Salazar dans les années 1960.   Adriano Correia de Oliveira     José Afonso :     

BRESIL

Le Brésil, avec plus de 206 millions d’habitants, est à la fois le pays le plus vaste d’Amérique Latine et celui qui compte le plus grand nombre de lusophones dans le monde. Le portugais y a été importé en 1500 par ses fondateurs avant de se subdiviser en plusieurs dialectes, dont le portugais brésilien, enrichi par l’immigration européenne (autre que provenant du Portugal) et les populations africaines victimes de l’esclavage. Plurielle, la musique brésilienne attire pour son rythme et pour sa couleur, elle est unique et devient sa propre définition en se déclinant en de nombreux sous-genre. Les premiers qui sortent lorsqu’on vous parle de Brésil et de musique, ce sont la samba, la bossa nova, le choro, la funk carioca, la pagode, le forro, le frevo, le maracatu (rituel du Nordeste), la musica caipira, et j’en passe, et vous avez bien raison : la musique brésilienne a de très nombreuses facettes, qui puisent leurs origines dans les vagues migratoires que le pays a connu entre depuis le commerce triangulaire et dans les traditions et rituels des peuples natifs.

LES SAMBISTES

La samba, née au début du XXe siècle dans les bidonvilles de Rio, fait pleinement partie de l’identité brésilienne, ne serait-ce parce qu’elle anime le carnaval de Rio, le plus célèbre des carnavals brésiliens, qui invite tous les ans les yeux du monde à se tourner vers l’immense nation lusophone. Principale composante des festivités, la samba est l’objet d’un défilé des plus grandes écoles brésiliennes, qui misent tout sur la monumentalité des chars et l’inspiration des costumes, souvent chargés de détails comme les os, les plumes et les masques, qui soulignent et rappellent les origines africaines de la samba, de nombreux esclaves s’étant installés à Rio après l’abolition de l’esclavage. Le thème est tellement vaste, et les subdivisons si nombreuses, qu’il serait impossible de vous en décrire intégralement l’évolution. C’est le moment pour moi de vous parler de mes artistes brésiliens préférés, qui ont, à travers des centaines d’albums, popularisé la samba dans le monde, capté l’attention de grands journaux musicaux comme le magazine Rolling Stones, qui rangera l’ultra célèbre Mas, que Nada! de Jorge Ben comme l’un des cinq meilleurs morceaux de musique brésilienne, et l’album dont il est issu, Samba Esquema Novo, comme l’un des 100 meilleurs albums de musique brésilienne. L’artiste a produit près de 35 albums, albums lives inclus, et demeure une légende vivante, symbole du rayonnement de la musique brésilienne.   Jorge Ben Jor :

Sergio Mendes :

Pericles :

Emilio Santiago :

Chico Buarque, et son magnifique clip pour Essa Moça Tá Diferente :

LE FORRÓ

Le forró est une musique et une danse traditionnelle et festive du Nord-Est (Nordeste) du Brésil, accompagnée par des chanteurs et dont l’orchestre est généralement constitué d’accordéons, de guitares électriques, et souvent d’un zabumba,  gros tambour qui marque les rythmes carnavalesques typiques de la musique brésilienne. On peut l’apercevoir à l’arrière plan d’une série d’enregistrements datant de 1984 de Luiz Gonzaga, considéré comme le père du style. Le genre est issu du croisement des cultures précolombiennes et des cultures européennes coloniales et présenterait même des similitudes avec les danses et chants occitans du sud-ouest français.

  Un autre pionnier du style, Dominguinhos, propose une touche plus européenne et vivace :  

LA BOSSA NOVA

Dans les années 1950 se développe la bossanova, à l’intersection entre la samba et le jazz, avant de se populariser et de devenir un emblème culturel des jeunes communautés musiciennes et étudiantes du Brésil. C’est de Rio de Janeiro que naît dans les années 1960 une tendance au rejet, par ces jeune communautés justement, de la musique traditionnelle brésilienne, qui donnait toute sa proéminence aux sambas et à leurs rythmiques soutenues, extravagantes et démonstratives. A l’origine du genre, quatre figures emblématiques de la musique brésilienne : Antonio Carlos JobinVinícius de MoraesNormando Santos et João Gilberto, qui vont au travers de l’album Chega de Saudadeconsidéré encore aujourd’hui comme le premier véritable album de bossa nova, contribuer activement à la popularisation de ce genre nouveau.  

LUSAFRICA

  Le portugais est arrivé en Afrique par voies de colonisation, et son arrivée est à l’origine de nombreux mélanges musicaux comme le Marrabenta, le genre musical le plus emblématique du Mozambique. Apparu dans les années 1940 à Maputo, puis développé dans les années 1970 il est d’origine urbaine, issu des quartiers pauvres et associe folk portugaise et rythmes mozambicains. Le marrabenta repose au départ sur la récupération d’instruments dégradés pour ensuite être retapés et personnalisés. Marrabenta vient d’ailleurs du mot portugais rebenta qui signifie casser, en référence aux côté très cheap des instruments et aux cordes de guitare qui rompent fréquemment. Cette musique se distingue entre les morceaux écrits en dialectes locaux et ceux rédigés en portugais, langue officielle du Mozambique, ces derniers étant destinés à la promotion de la musique du Mozambique dans les pays de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP). Le genre se renouvelle et connait de nombreuses innovations à la fin des seventies, puis devient l’emblème du pays fraîchement indépendant (1974) mais déjà menacé par l’autoritarisme.  Sur fond de critique sociale, de conflits rebels armés, d’apartheid en Afrique du Sud et de guerre froide entre les puissants de l’époque, de nombreux enregistrement de marrabenta, notamment ceux de l’emblématique Orchestra Marrabenta Star de Moçambique, leadé par le célèbre Wazimbo sont effectués à l’étranger.   La colonisation en tant qu’occupation a généré des courants d’oppositions qui se sont manifestés par les armes, mais aussi par la politique, la culture d’opposition et notamment par la musique. Nécessairement, dans les pays occupés tels que l’Angola, le Cap-Vert, le Mozambique et la Guinée Bissau, la rébellion s’organise et les luttes armées débutent, conjointement à la lutte « culturelle » qui imprègne la production artistique, musicale et politique. Pour les intéressés, je vous renvoie vers un document précieux qui retrace toute l’histoire de ces rebellions en Afrique « portugaise » au siècle dernier.   L’Afrique « portugaise » : la lutte pour l’indépendance   Mais pour ce qui est de la musique, toujours avec un fort penchant historique, c’est Cheb Gero, producteur chez Akuphone, qui nous intéresse. Spécialiste de la « Sono Mondiale », et particulièrement des musiques rebelles, de la folk et des musiques rituelles, Cheb Gero nous a concocté il y a deux ans maintenant un superbe mix qui compile les traces musicales de la lutte anti-coloniale de l’Afrique « portugaise ». Un régal pour les oreilles, d’autant plus que vous y entendrez des morceaux écrits dans des dialectes locaux et qui empruntent également à la langue portugaise. Faites donc place à Bonga (Angola), Nho Balta & Black Power (Cap-Vert) ou encore Frelimo (Mozambique) et à leur musique chargée d’histoire :     De même, je vous recommande fortement de suivre la chaîne du label parisien Akuphone qui sera très intéressante pour ceux qui entreprennent de découvrir le monde par la musique, tant leur collection est riche en raretés.  

MACAO

  Macao est une région administrative spéciale de la République populaire de Chine depuis seulement 1999. Auparavant, elle demeurait une colonie portugaise, considérée comme le dernier comptoir et la dernière colonie européenne sur le territoire chinois. Aujourd’hui, seul 1,7% de sa population possède la nationalité portugaise, et 94% est chinoise de souche. Cependant le portugais, conjointement au cantonais, est resté une langue officielle, bien qu’il ne soit parlé que par 2% des habitants. Cela n’a pas empêché le développement d’une musique métissée, qui associe la langue portugaise au folklore chinois, voire qui va chercher un peu plus loin en adaptant en patois macanais certaines chansons brésiliennes ou issues des anciennes colonies portugaises.  

TIMOR ORIENTAL

  Bon, je vous avoue que de trouver de la musique est-timoraise en langue purement portugaise , c’est un peu complexe. Petite République insulaire, voisine de l’Indonésie et peuplée d’un peu plus d’un million d’habitants, le Timor Oriental ne rassemble pas moins de deux familles de langues subdivisées en plusieurs dialectes, principalement austronésiens mais tous influencées par le portugais, parlé principalement par les quadragénaires ayant connu l’administration coloniale d’avant 1975, et la langue indonésienne, après l’invasion et l’annexion unilatérale comme province indonésienne le 7 décembre 1975. D’où ma difficulté à vous trouver des tracks proprement « lusophones », vous l’entendrez. Mais cette difficulté est révélatrice du fort métissage culturel qui s’est fait ces cinquante dernières années, et qui a entretenu, longtemps, le désir d’indépendance et l’esprit de révolte des timorais. Les Dili Allstars incarnent parfaitement cette personnalité nationale à plusieurs facette : groupe de reggae/ska formé en Australie dans les années 1980 par Paul Stewart et Colin Buckler, du groupe Painters & Dockers, rapidement mêlés au Timor avec la participation et l’intégration du musicien est-timorais Gil Santos pour enregistrer une musique protestataire, les Dili Allstars évolue tant en anglais qu’en tetum, dialecte qui emprunte de nombreux termes et accentuations au portuguais. Je vous propose de découvrir cela par vous-même au travers de cette compilation, qui rassemble 18 de leurs rares enregistrements.     Il est temps pour moi d’achever ce petit tour du monde, l’idée étant de vous faire découvrir la fécondité de cette langue, issue d’un pays aujourd’hui peuplé de seulement dix millions d’habitants, et ce qu’elle a pu répandre au delà des océans, dépassant les notions de distance et de barrière culturelle pour devenir aujourd’hui le 7e espace linguistique mondial brassant des millénaires d’influences supposément contradictoires mais qui s’achèvent dans une fière harmonie productive, dans un espace linguistique respectueux de ses racines et soucieux de sa mémoire.  Après 1h30 de route à écouter du Schoolboy Q et un mcdo englouti en un temps record sur le toit de la voiture, l’équipe de Dynam’Hit arrive à Nîmes dans les meilleurs conditions. Le concert était organisé à Paloma, la scène de musique actuelle de Nîmes, un lieu dans lequel nous ne nous étions jamais rendus. Le complexe est un grand espace de vie situé dans la zone industrielle, ultra-moderne au niveau de  son architecture. Avec 4 ans d’activité et après avoir accueilli les rappeurs comme Public Enemy, IAM, Oxmo Puccino et Doc Gyneco, c’est au tour de la star californienne Schoolboy Q d’enflammer le public ! On constate d’ailleurs rapidement que le public est venu en nombre en voyant la queue à l’entrée de la salle de spectacle.
« C’est lorsque le système son crache sa puissance et que les basses nous prennent aux tripes dans une salle en délire que nous comprenons que, ca y est, l’objet de notre venue est sous nos yeux. Les corps se serrent, les mains se lèvent, nous sentons le pogo venir… »
C’est donc nos places en poche que nous nous rendons dans « la graaande salle » du complexe pour en saisir la température. Il y a déjà foule amassée dans la salle, prête à accueillir le MC originaire de LA. Sur scène depuis 20h, le Emtooci chauffe la foule avec aux platines les DJs Salas et Ketsh et aux mic, les MCs Poupa Lost et Tekilla. Nous ne connaissions pas du tout ce crew originaire de Montpellier et l’énergie dégagée par le duo de MCs était remarquable. C’est après un rapide tour de salle que nous décidons de nous rendre dans le patio en extérieur pour fumer une cigarette, boire une bière et assister au warm up 100% hip hop de Princess Peach dans une Pokéball géante. Nos bières descendues, nous retournons dans la main room mais cette fois-ci en hauteur, dans les gradins. La tension a monté d’un cran et on se rend compte du nombre de fans présents dans la salle pour assister à la performance de Schoolboy Q. La foule scande son nom tandis que son DJ, Mackwop, se charge du warm up au rythme de « put your motha fuckin’ hands up »… C’est lorsque le système son crache sa puissance et que les basses nous prennent aux tripes dans une salle en délire que nous comprenons que, ca y est, l’objet de notre venue est sous nos yeux. Les corps se serrent, les mains se lèvent, nous sentons le pogo venir… C’est à ce moment précis que je décide d’aller poser ma veste au vestiaire, mais je me rends vite compte de mon erreur lorsque j’entends la foule devenir hystérique. Je m’empresse alors de retourner dans la salle pour découvrir le “ Man of the Year” ! Dès les premières phases du MC, contre toutes attentes, les mouvements de foules, ne sont pas au rendez-vous, mais Schoolboy Q sait y faire. Il lance alors un flow très dynamique suivi d’une ligne de bass vrombissante, le show commence !
Musicalement parlant, Schoolboy Q a l’embarras du choix. Il peut piocher à peu près n’importe quel morceau de l’un de ses 4 album studio ou de ses 2 EP, celui-ci fera sensation.
Les mains se frottent, les épaule s’échauffent et les voix s’accordent pour accompagner l’américain. Très vite le MC donne le LA pour ce qui est des pogos, une atmosphère intense s’installe et tout le monde sait ce qu’il a à faire. Des rythmes plutôt réguliers et monotones ponctués de phases plus hardcores c’est dans ces moments là que le public serre les poings et saute sans retenu pour donner lieu à des affrontements puissants mais dans une ambiance bon enfant. J’ai le souvenir d’un fan avec lequel la bataille devient presque singulière, il ne me laisse pas une seconde pour respirer, je le bouscule dans l’espoir de lui faire mettre genoux à terre, et c’est pourtant une belle accolade qui mettra fin au premier round ! le flow du Californien est toujours aussi plaisant, c’est un début de concert intense, et je m’arrête même parfois de gesticuler pour admirer la performance pure du MC. Musicalement parlant, Schoolboy Q a l’embarras du choix. Il peut piocher à peu près n’importe quel morceau de l’un de ses 4 album studio ou de ses 2 EP, celui-ci fera sensation. Néanmoins, sa tournée était le Blank Face Tour, on s’attendait donc à une majorité de morceaux provenants de son dernier album. Ce n’est pas pour me déplaire, mais ayant connu le rappeur avec son album Habits and Contradictions, j’espérais entendre du bon vieux Schoolboy Q, et je n’ai pas été déçu ! Le concert débute en toute logique avec l’introduction de Torch : “Blank Face Blank Face Blank Face…!”, première track de son nouvel album, mais à ma grande surprise et pour mon plus grand bonheur, c’est Gangsta qui se lance, première track de Oxymoron avec cette instru incroyable, et donne la couleur pour ce concert plein de surprises ! Le rappeur enchaîne directement avec deux excellents morceaux de son nouvel album Lord Have Mercy et By Any Means, qui est sûrement ma track préférée de ce nouvel album. Le morceau commence à 5:45 pour les plus préssés. C’est une track qui met le feu à la salle avec son instru très “Bounce”, de plus cette ambiance électrique nous a permis d’avancer et d’être au milieu de la foule, là où le public commençait à bien se chauffer pour les pogos. Profitant de l’énergie de la salle, il envoie Collard Greens qui fait exploser les premiers pogos. Le concert continue avec des tracks plus anciennes telles que Break the BankWhat They Want, jusqu’au moment où retentit la fameuses instru reprise de Pursuit of Happiness de Kid Cudi. C’est bel et bien Hands on the Wheel, une de ses meilleurs chansons à mes yeux et aux yeux de la majorité de la salle vu l’explosion de joie qui s’est fait ressentir à ce moment. Sur scène le rappeur dégage une énergie considérable, il fait une petite pause pour boire et se mettre une serviette blanche sur la tête, comme dans la majorité de ses concerts. Il repart de plus belles avec Blessed, dans laquelle il performe sur le couplet de Kendrick Lamar et à la fin de ce morceau il nous sort un “F*ck it, i’m gonna do something for you France!” et il se met à reprendre des morceaux de son compagnon du groupe Black HippyBackseat Freestyle vient me faire vibrer les tripes, il enchaîne avec Alright qui fait exploser la salle. L’entendre performer sur du Kendrick Lamar était fantastique et inattendu, les rappeurs se connaissent bien, leurs styles musicaux se ressemblent, le résultat était forcément à la hauteur de nos espérances. Il était temps de faire une pause buvette/eau pour l’équipe Dynam’hit, parfait timing puisque l’artiste décide de rendre hommage à ses “girls” avec un morceau plus doux, le sulfureux Overtime et son refrain “I wanna f*ck right now”. Après ce moment un peu plus calme il se remet à chauffer la salle avec JoHn Munir, Dope Dealer et autres Yay Yay jusqu’au bouquet final qui nous a offert bien 15 minutes de pogo en continu ! Pour commencer les hostilités il envoie Man of the Year qui a bien affolé tout le monde, puis le plus gros pogo était évidemment sur That Part qu’il a chanté entièrement reprenant ainsi le fameux “OKAY!” de Kanye West et pour finir il quitte la scène sur Tookie Knows II avec un public chaud bouillant. On s’y attendait, le chauffeur de salle arrive, dit un truc en anglais du genre “On a débranché son micro, mais le mien est encore allumé, faites du bruit si vous voulez que je lui passe” le tout en un peu plus long et plus stylé. Schoolboy revient en trombe sur scène et termine cette super soirée par Hell of a Night. On sort de la salle essoufflés en se remémorant les meilleures tracks, les meilleurs pogos et en se montrant nos blessures de guerre de cette soirée mouvementée ! L'intégralité de l'article est à retrouver sur le site de Dynam'Hit

Après 1h30 de route à écouter du Schoolboy Q et un mcdo englouti en un temps record sur le toit de la voiture, l’équipe de Dynam’Hit arrive à Nîmes dans les meilleurs conditions. Le concert était organisé à Paloma, la scène de musique actuelle de Nîmes, un lieu dans lequel nous ne nous étions jamais rendus. Le complexe est un grand espace de vie situé dans la zone industrielle, ultra-moderne au niveau de son architecture. Avec 4 ans d’activité et après avoir accueilli les rappeurs comme Public Enemy, IAM, Oxmo Puccino et Doc Gyneco, c’est au tour de la star californienne Schoolboy Q d’enflammer le public ! On constate d’ailleurs rapidement que le public est venu en nombre en voyant la queue à l’entrée de la salle de spectacle.

« C’est lorsque le système son crache sa puissance et que les basses nous prennent aux tripes dans une salle en délire que nous comprenons que, ca y est, l’objet de notre venue est sous nos yeux. Les corps se serrent, les mains se lèvent, nous sentons le pogo venir… »
C’est donc nos places en poche que nous nous rendons dans « la graaande salle » du complexe pour en saisir la température. Il y a déjà foule amassée dans la salle, prête à accueillir le MC originaire de LA. Sur scène depuis 20h, le Emtooci chauffe la foule avec aux platines les DJs Salas et Ketsh et aux mic, les MCs Poupa Lost et Tekilla. Nous ne connaissions pas du tout ce crew originaire de Montpellier et l’énergie dégagée par le duo de MCs était remarquable.
C’est après un rapide tour de salle que nous décidons de nous rendre dans le patio en extérieur pour fumer une cigarette, boire une bière et assister au warm up 100% hip hop de Princess Peach dans une Pokéball géante. Nos bières descendues, nous retournons dans la main room mais cette fois-ci en hauteur, dans les gradins. La tension a monté d’un cran et on se rend compte du nombre de fans présents dans la salle pour assister à la performance de Schoolboy Q. La foule scande son nom tandis que son DJ, Mackwop, se charge du warm up au rythme de « put your motha fuckin’ hands up »… C’est lorsque le système son crache sa puissance et que les basses nous prennent aux tripes dans une salle en délire que nous comprenons que, ca y est, l’objet de notre venue est sous nos yeux. Les corps se serrent, les mains se lèvent, nous sentons le pogo venir…

C’est à ce moment précis que je décide d’aller poser ma veste au vestiaire, mais je me rends vite compte de mon erreur lorsque j’entends la foule devenir hystérique. Je m’empresse alors de retourner dans la salle pour découvrir le “ Man of the Year” ! Dès les premières phases du MC, contre toutes attentes, les mouvements de foules, ne sont pas au rendez-vous, mais Schoolboy Q sait y faire. Il lance alors un flow très dynamique suivi d’une ligne de bass vrombissante, le show commence !

Musicalement parlant, Schoolboy Q a l’embarras du choix. Il peut piocher à peu près n’importe quel morceau de l’un de ses 4 album studio ou de ses 2 EP, celui-ci fera sensation.
Les mains se frottent, les épaule s’échauffent et les voix s’accordent pour accompagner l’américain. Très vite le MC donne le LA pour ce qui est des pogos, une atmosphère intense s’installe et tout le monde sait ce qu’il a à faire. Des rythmes plutôt réguliers et monotones ponctués de phases plus hardcores c’est dans ces moments là que le public serre les poings et saute sans retenu pour donner lieu à des affrontements puissants mais dans une ambiance bon enfant. J’ai le souvenir d’un fan avec lequel la bataille devient presque singulière, il ne me laisse pas une seconde pour respirer, je le bouscule dans l’espoir de lui faire mettre genoux à terre, et c’est pourtant une belle accolade qui mettra fin au premier round ! le flow du Californien est toujours aussi plaisant, c’est un début de concert intense, et je m’arrête même parfois de gesticuler pour admirer la performance pure du MC.

Musicalement parlant, Schoolboy Q a l’embarras du choix. Il peut piocher à peu près n’importe quel morceau de l’un de ses 4 album studio ou de ses 2 EP, celui-ci fera sensation. Néanmoins, sa tournée était le Blank Face Tour, on s’attendait donc à une majorité de morceaux provenants de son dernier album. Ce n’est pas pour me déplaire, mais ayant connu le rappeur avec son album Habits and Contradictions, j’espérais entendre du bon vieux Schoolboy Q, et je n’ai pas été déçu !

Le concert débute en toute logique avec l’introduction de Torch : “Blank Face Blank Face Blank Face…!”, première track de son nouvel album, mais à ma grande surprise et pour mon plus grand bonheur, c’est Gangsta qui se lance, première track de Oxymoron avec cette instru incroyable, et donne la couleur pour ce concert plein de surprises ! Le rappeur enchaîne directement avec deux excellents morceaux de son nouvel album Lord Have Mercy et By Any Means, qui est sûrement ma track préférée de ce nouvel album.

Le morceau commence à 5:45 pour les plus préssés.

C’est une track qui met le feu à la salle avec son instru très “Bounce”, de plus cette ambiance électrique nous a permis d’avancer et d’être au milieu de la foule, là où le public commençait à bien se chauffer pour les pogos. Profitant de l’énergie de la salle, il envoie Collard Greens qui fait exploser les premiers pogos. Le concert continue avec des tracks plus anciennes telles que Break the Bank où What They Want, jusqu’au moment où retentit la fameuses instru reprise de Pursuit of Happiness de Kid Cudi. C’est bel et bien Hands on the Wheel, une de ses meilleurs chansons à mes yeux et aux yeux de la majorité de la salle vu l’explosion de joie qui s’est fait ressentir à ce moment. Sur scène le rappeur dégage une énergie considérable, il fait une petite pause pour boire et se mettre une serviette blanche sur la tête, comme dans la majorité de ses concerts. Il repart de plus belles avec Blessed, dans laquelle il performe sur le couplet de Kendrick Lamar et à la fin de ce morceau il nous sort un “F*ck it, i’m gonna do something for you France!” et il se met à reprendre des morceaux de son compagnon du groupe Black Hippy… Backseat Freestyle vient me faire vibrer les tripes, il enchaîne avec Alright qui fait exploser la salle. L’entendre performer sur du Kendrick Lamar était fantastique et inattendu, les rappeurs se connaissent bien, leurs styles musicaux se ressemblent, le résultat était forcément à la hauteur de nos espérances. Il était temps de faire une pause buvette/eau pour l’équipe Dynam’hit, parfait timing puisque l’artiste décide de rendre hommage à ses “girls” avec un morceau plus doux, le sulfureux Overtime et son refrain “I wanna f*ck right now”. Après ce moment un peu plus calme il se remet à chauffer la salle avec JoHn Munir, Dope Dealer et autres Yay Yay jusqu’au bouquet final qui nous a offert bien 15 minutes de pogo en continu !

Pour commencer les hostilités il envoie Man of the Year qui a bien affolé tout le monde, puis le plus gros pogo était évidemment sur That Part qu’il a chanté entièrement reprenant ainsi le fameux “OKAY!” de Kanye West et pour finir il quitte la scène sur Tookie Knows II avec un public chaud bouillant. On s’y attendait, le chauffeur de salle arrive, dit un truc en anglais du genre “On a débranché son micro, mais le mien est encore allumé, faites du bruit si vous voulez que je lui passe” le tout en un peu plus long et plus stylé. Schoolboy revient en trombe sur scène et termine cette super soirée par Hell of a Night. On sort de la salle essoufflés en se remémorant les meilleures tracks, les meilleurs pogos et en se montrant nos blessures de guerre de cette soirée mouvementée !

L’intégralité de l’article est à retrouver sur le site de Dynam’Hit

Compte rendu Dynam'Hit BabelMed

Que dire du Babel Med ? Une réussite ? De l’amour ? De la diversité ? Tout ces mots sont bien peu pour décrire l’atmosphère particulière qui a régné sur le Dock des Suds ces 17, 18 et 19 mars.

Un festival troublant par les émotions qu’il vous donne, les atmosphères qu’il vous fait ressentir ou encore les rencontres qu’il permet, qu’elles soient entre les artistes et leur public ou simplement entre les festivaliers eux mêmes. Des visiteurs d’ailleurs particulièrement ouverts d’esprit, toujours prêts à découvrir avec joie les surprises réservées par la direction artistique du festival.

De la lointaine Corée aux rues de Marseille, en passant par l’Anatolie, c’est un véritable voyage que nous a proposé la programmation, ponctuée d’agréables escales d’une quarantaine de minutes permettant de flâner de scène en scènes au grès de découvertes surprenantes comme ces djs, perchés au sommet de leur camion si bien nommé :  le Walkabout. Manquant de technique, le duo compensait par une sélection du tonnerre oscillant entre Funk et Afro-Beat et nous offrant dans des moments d’extase collective quelques hausses de températures particulières aux atmosphères chaudes des clubs africains. Un vrai régale pour les oreilles… Mais aussi pour les yeux !

Bref, vous avez sûrement compris que j’ai pris mon pied pendant ces 3 trois jours. Je vais donc tâcher au travers de différents sujets, émotions, découvertes de vous faire part de mon ressenti ainsi que de celui de mes fidèles camarades reporters que ce sont Mr. Z, Jeanno le digger, Dieg’z le colombien et notre tout récent associé du projet Radio Lab, Yohann “20h14” le blogueur fou marseillais.

 

AMOUR, PAIX ET DIVERSITÉ :

Comme dit plus haut, la programmation du Babel Med Music était insolente de diversité. C’est une véritable mosaïque du Monde que nous a préparé l’équipe de programmateurs (sûrement composée des plus anciens diggers de Marseille). Ce festival nous a donné l’occasion de voyager dans une trentaine de pays différents tout en rentrant assez tôt pour prendre le dernier tram !

[…]

Dans Live Report, 22